La marche
Ce projet se déroulera au printemps et à l’été 2022. Il faudra environ 4 mois afin de parcourir les quelques 2500 km qui séparent Marseille de Erevan.
JANABARH est construit sur mesure. Chaque participant pourra ainsi marcher 1, 8, 15… jours selon ses disponibilités et choisir la portion du trajet sur laquelle il viendra marcher.
L’essentiel du projet tient dans sa symbolique, à savoir marcher en sens contraire des rescapés du génocide des Arméniens. Il s’agit en quelque sorte de remonter le temps dans un rythme lent qu’induit la marche à pied.
L’effort physique sera conséquent. Mais la force du collectif rejaillira sur chacun
Le point de départ de cette marche est Marseille.
Cette ville cosmopolite, terre d’asile et de refuge a de tout temps accueilli les naufragés de l’Histoire.
Les survivants du génocide des Arméniens débarquèrent sur les quais de la cité Phocéenne dans les années 20. C’est plus précisement sur le quai J4 qu’ils arrivèrent, ce même quai qu’ont foulé des centaines de milliers d’immigrés d’Afrique, d’Asie et du reste du monde.
Il incarne le « Ellis Island » marseillais en constituant pour ces naufragés de l’Histoire le premier point d’entrée dans la ville et en Europe.
Quel point de départ plus symbolique que celui-là pour les marcheurs de JANABARH !
De Marseille ils porteront à la fois un message humaniste pour lutter contre tous les génocides et leur négationnisme.
Les marcheurs traverseront 4 pays afin de joindre Marseille à Erevan à savoir : La France, L’Italie, La Grèce et enfin l’Arménie.
Janabarh sera composé de 15 sections. Les plus courtes seront de 4 jours de marche et la plus longue de 12 jours (voir détail dans la rubrique des pays). Quelques parties du voyage se feront aussi en car, avion ou ferry (traversée de l’Adriatique, transfert Thessalonique-Erevan …)
Tout d’abord, nous remonterons la Durance en utilisant des GR (Chemins de Grande Randonnée) pour arriver jusqu’au col de Montgenèvre par lequel nous basculerons en Italie.
Une longue traversée du pays commencera alors.
Nous relierons Turin à Venise en passant par Milan. Nous emprunterons en Italie les célèbres Via (Via Francigena, Via Postumia, Via de gli dei) vestiges des voies romaines datant de plus de 2000 ans.
De Venise nous descendrons la Botte pour atteindre Rome. Cette portion de JANABARH utilisera certains chemins de Compostelle des Italiens.
De Rome nous nous rendrons à Brindisi par un moyen de transport (train, car, van…) et nous traverserons alors la mer Adriatique en ferry pour rejoindre le port D’Igouménitsa (face à Corfou).
Une longue traversée du centre de la Grèce nous attendra alors. En Empruntant les chemins de Grande Randonnée Européen E6 et E4 nous croiserons les célèbres Météores.
Puis, nous rejoindrons le port de Thessalonique, qui fut l’une des premières terres d’asile des rescapés du Génocide des Arméniens.
Cette arrivée à Thessalonique marquera une charnière dans notre voyage
En effet, pour des raisons géopolitiques nous ne traverserons ni la Géorgie, ni la Turquie. Nous effectuerons de Thessalonique un transfert rapide en avion vers Erevan suivi d’un dernier transfert en bus jusqu’au petit village d’Achotsk situé à plus de 2000 mètres d’altitude dans la région de Shirak. La dernière grande phase de JANABARH sera alors devant nous.
Une semaine de jours de marche plus tard nous atteindrons notre destination finale: Erevan la capitale de l’Arménie. Cette partie du trajet sera sans doute exigeante sous une chaleur parfois accablante mais nul doute que les rencontres et les paysages nous feront oublier les difficultés.
Télécharger la liste des sections de marche
Ce voyage mémoriel, culturel et sportif entre Marseille et Erevan retracera l’exode des rescapés du génocide de 1915. Il traversera la France, L’Italie, La Grèce et enfin L’Arménie.
Cette aventure pédestre exceptionnelle et hautement symbolique qui durera plus de 4 mois revêtira de plus une dimension collective.
Il permettra à tout un chacun de participer en marchant sur une ou plusieurs étapes du parcours et ainsi contribuer à communiquer de façon inédite sur la Cause Arménienne et plus généralement sur le devoir de mémoire.