Le projet Janabarh est un pèlerinage à la fois mémoriel, spirituel, culturel et humanitaire.
Cette marche est un cheminement collectif qui permettra à chaque personne de participer à sa mesure à l’aventure.
Le parcours retracera le chemin des rescapés du génocide de 1915. nous emprunterons pour cela les sentiers et routes de France, d’Italie, de Grèce et d’Arménie. Ce pèlerinage débutera de Marseille le 29 mai 2022 et s’achèvera à Erevan le 18 septembre de la même année.
Ce parcours de 2500 km environ sera jalonné de haltes dans certaines grandes villes. Ces pauses entre un et trois jours permettront aux musiciens du Trio Janabarh de présenter les richesses de la musique arménienne lors de concerts préalablement organisés.
Ces concerts se dérouleront essentiellement dans des églises et seront offerts à tous les habitants qui souhaiteraient y assister.
Ainsi le croisement des vecteurs sportifs et culturels renforcera les messages de devoir de mémoire et de paix qui sont les fondements de ce projet.
Ce cheminement vers l’Arménie est un hommage aux peuples ayants soufferts d’un génocide. Il s’agit en quelque sorte de faire le voyage inverse de nos ancêtres.
Ce voyage retracera l’exil de milliers de survivants de la barbarie. Il y a plus de 100 ans maintenant, les rescapés du génocide des Arméniens transitèrent via la Bulgarie, la Grèce et l’Italie avant de rejoindre la France.
Nous, Français d’origine arménienne avons tous entendu nos grands-parents ou arrières grands-parents nous raconter des histoires tragiques de cet exode.
Nous souhaitons leur rendre un hommage collectif et crier fort plus de 100 ans après que leur histoire et leur mémoire sont encore bien vivantes.
Notre chemin vers les saints sièges de Rome et d’Etchmiadzine remontera aux sources de la Chrétienté.
Il empruntera notamment en Italie les chemins de pèlerinages vestiges des voies romaines ancestrales. Ces chemins étaient jadis empruntés par les pèlerins se rendant à Jérusalem. Aujourd’hui c’est vers Compostelle qu’ils se dirigent.
La dimension spirituelle du projet émanera aussi de la musique liturgique arménienne qui sonnera au cœur des églises et monastères que nous trouverons tout au long du parcours.
Notre musique porte des messages d’ouverture et de partage.
Elle provient du fond des temps et traverse les siècles avec toujours autant de force.
Les sonorités de la musique arménienne et notamment celle si particulière du doudouk permettent à l’auditeur de s’évader dans un voyage entre Orient et Occident.
Nous offrirons notre musique à qui veut l’entendre tout au long des 2500 kilomètres qui séparent Marseille, notre ville d’adoption, de Erevan notre ville de coeur.